Louis XIV - 4 (1705/1715)

 

Louis XIV gouverne depuis 1661; 43 ans d'un long règne qui épuise le pays par ses guerres et ses dépenses somptuaires. 

 

 

Le ministre de la marine ne songe plus à Groix. Le recteur Uzel le lui rappelle en 1704, fort à propos, il faut croire, car de Pontchartrain lui écrit sans tarder. " À Versailles, le 30 janvier - J'ai reçu, Monsieur, la lettre que vous m'avez écrite le 12 de ce mois, vous trouverez ci-joint le brevet de pension de 500 livres que le Roi vous a accordé sur l'évêché d'Agen. J'ai été bien aise de vous attirer cette marque de la satisfaction que sa Majesté a eu du zèle que vous avez fait paraître pour son service, la dernière fois que les Anglais sont venus à l'île de Groix - Pontchartrain". Le recteur Uzel est en outre chargé de la défense militaire, en l'absence de militaires. On lui accorde là non pas un privilège mais une espèce de charge que recevront ses successeurs en même temps que la pension de 500 livres.

 

Voilà une aubaine pour le recteur dont les revenus comprennent maintenant, la pension, le casuel et les dîmes. Mais les habitants pour qui l'on a rien fait, désespérés, s'adressent directement à Louis XIV, probablement sur l'initiative du recteur Uzel.

 

Le 1er octobre, de Pontchartrain agrée certaines de leurs sollicitations, sans enthousiasme; il écrit à des Graviers, major de la citadelle de Port-Louis: "J'ay rendu compte au Roy de la réponse que vous m'avez envoyée avec le mémoire des habitants de l'isle de Groa, Sa Majesté trouve bon que vous leur fassiez donner les quatre canons dont vous m'escrivez avec les minutions et ustensiles nécessaires pour le service, mais il suffit de le faire au printemps prochain... Sa Majesté n'a pas jugé à propos de leur accorder les canonniers qu'ils demandent, parce qu'il doit y en avoir suffisamment dans l'isle".

 

 

A l'époque où commencent de très grands voyages par le cap Horm ou par le détroit de Magellan, 8 mariages sont célébrés à Groix dans l'année.

 

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aygade de Belle-Ile, telle qu'elle aurait put être réalisé à Groix

 

 

 

 

 

En juillet 1706, le "St Louis" va au Pérou et revient à Port-Louis le 18 décembre 1709.

 

Lorient comporte seulement 10 à 12 maisons en dur (torchis). Cette même année on ouvre l'hôpital militaire de la citadelle de Port-Louis. Comportant huit lits, il fut ouvert dans la citadelle. C'était un bâtiment couvert de tuiles, situé entre le bastion Camus et la poudrière. Il n'y a plus de traces de cette construction qui, fermée en 1730, avait été remplacée par un parc à boulets. À partir de 1730, tous les marins et soldats étaient traités à l'hôpital civil de Port-Louis.

 

Parmi les 15 mariages de l'année, Bertrande LE GOUZRONC (GG -4.4b.4.1) fille de Marye MYNTIOUR (METAYER), épouse à Groix, Sébastien LE CALLOH, fils de Bonnaventure CALLO(C)H (LE) et de Marye MAREC (LE), le lundi 15 février. Elle est alors âgée de 25 ans. Il a 24 ans. Il n'y a pas d'enfant connu pour ce couple.

 

Le 30 juillet 1707, le "St Antoine de Pade" 300 tx, 164 hommes, commandé par Nicolas de Frondad, appareille de Port-Louis et fait le tour du monde

 

9 mariages sont célébrés à Groix.

 

 

Alors que 7 mariages sont célébrés à Groix, la paroisse Saint-Louis de Lorient prend théoriquement son autonomie en 1709 (par séparation de la paroisse de Ploemeur) - Pose de la 1ère pierre de l'Église, mais le recteur de Ploemeur résiste jusqu'en 1717/1718. Ouverture du premier registre d'état civil de Lorient premières années: 50 mariages, 200 baptêmes, 200 sépultures par an en moyenne).

 

Les comptoirs français de Moka expédient vers Paris leurs premiers cafés.

 

Les Grésillons ne doivent pas leur salut au grand de Pontchartrain, et s'ils ne succombent pas à leurs infortunes, c'est qu'ils sont d'obstinés travailleurs, amoureux de leur minuscule pays. À peu près ruinés par la guerre et la presse, ils acquièrent de nouveau une modeste aisance, grâce à l'agriculture. Le nombre des hommes augmente. Quelques personnalités s'établissent dans l'île. Les transactions de terrains recommencent, indice certain de l'amélioration de l'état social. Les actes donnent des noms ayant une importance relative dans l'histoire de l'île. Dans un acte du 23 novembre, on lit : "Ont comparu noble homme René Le BRETON, s(ch)irurgien de sa profession et Jeane EYGANTIC son épouse... demeurant au bourg paroissial de Saint-Tudy, isle de Groye d'une part, et messire de Cosnoal, sieur du Cartier Saint-Georges, de Toullelan... résidant en son manoir noble dudit Toullelan en la paroisse de Riantec..."

 

René LE BRETON est un chirurgien de la marine, retraité sans doute, qui a épousé en février 1704, une grésillonne, et qui s'établit à Groix. Il y achète des terres à messire de Cosnoal, prévôt titulaire de la prévôté de Groix. Le 5 décembre suivant, "BOTTERF, notaire pour la juridiction de la Rochemoisan, Lorian et ailleurs... faisant demeure au bourg paroissial de Saint-Tudy "procède à la prise de possession de ces biens achetés. Les premiers mois de séjour ne s'écoulent pas sans encombre pour le nouveau propriétaire. Il est l'objet de plusieurs querelles. En voici une qui dépeint bien l'animosité des Grésillons contre l'élément étranger. Un dimanche, René LE BRETON entrant à l'Église, se rend au banc des notables et s'y assied. Quelques instants après survient LE MEUR, propriétaire ou locataire du manoir de Kergatouarn restauré, homme assez instruit, gros potentat en sa qualité de prévôt effectif de l'île. Courroucé de voir que Le Breton a pris une place d'honneur, Le Meur insiste pour qu'on ne viole pas de telle façon des droits de préséance aussi imprescriptibles que ceux de prévôt! L'autre reste où il est. Scandale. Ce n'est pas fini. Après la messe, il y a une procession. René Le Breton veut passer avant Le Meur. Nouvelles contestations. Un procès s'en suit. René Le Breton n'étant pas prévôt, perd devant la Sénéchaussée d'Hennebont et en appel, à Quimperlé. René Le Breton est noble homme, mais point riche. Il achète à crédit; son procès absorbe une partie de ses revenus. Il se libère enfin envers son créancier, messire de Cosnoal.

 

 

 

 

acte de baptême de Renée LE GOU(Z)RON(C)

acte de mariage d'Antoine Boucher et de Renée LE GOUZRONC

 

Le 8 avril 1705, le ministre de la marine, écrit à l'ordonnateur de Lorient, Charles de Clairambault: " Sa Majesté trouve bon que vous fassiez délivrer aux habitants de l'isle de Groa quatre canons et des ustensiles pour servir à la défense de leur isle, mais il faut que vous les preniez parmy ceux qui ne sont pas propres pour le service de Sa Majesté ".!!! Comme si les côtes de Groa n'étaient pas françaises. La lettre suivante, adressée par le ministre de la marine, le 7 octobre, à l'ordonnateur de Lorient, prouve combien l'administration royale s'intéressait à l'île : "J'ay rendu compte au Roy de la conduite d'eau que vous proposez de faire en l'isle de Groa pour l'ayguade des vaisseaux du Roy (cf : elle aurait été fort utile aux habitants). Sa Majesté veut bien faire la dépense à laquelle cela montrera, sur le prix le plus commode, c'est-à-dire 1800 livres (Le plan et le devis avaient été dressés, sur place, par Gobert, ingénieur, constructeur de la marine.); J'écris à M. Le Peletier de charger l'ingénieur du Port-Louis d'en faire le devis et l'estimation en détail et d'en conduire les travaux sous vos ordres... Mais avant de faire cet ouvrage, prenez la peine d'examiner si cela n'est pas dangereux et s'il n'est pas à craindre que vous n'attiriez sur cette coste les vaisseaux ennemis, à cause de la facilité qu'ils auront d'y faire de l'eau, parce que si cela devait engager dans la suite sa Majesté à y faire un port pour garder cette fontaine, il vaudrait beaucoup mieux ne pas la faire".

 

Donc pas d'ayguade, mais 5 mariages sont célébrés à Groix.

 

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carte du voyage de Nicolas de Frondad

 

 

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En février 1708, la frégate "Curieux" et le "Diligent", commandés par M. de la Merveille et M. de Champloret Lebrun appareille de St Malo pour Moka ou ils atterrissent le 3 janvier 1709 - Ils rentrent à St Malo le 8 mai et 9 juillet 1710 (ayant perdus plus de 100 marins). 18 mariages sont célébrés à Groix.

 

 

L'hiver 1708/1709 est très dur. Nous n'avons pas de détail sur la situation à Groix, mais le curé de Plumeliau a ajouté ce paragraphe dans ses registres : " L'Hiver fut cette annee si rude par la froidure que le monde en mourait, les oiseaux, pies, corbeaux et autres ( ...) d'une et d'autre de meme espece s'entre mangeaient . Le seigle fut presque emporté toute et les autres blés des marches surtout du côté de Paris, Normandie et Pays Haut. Cette paroisse (Plumeliau) fut obligée de fournir au roy de Paris à Hennebont douze tonneaux (de farine). L'hiver rigoureux ne dura que trois semaines ... mais quand un côté de la marmite bouillait, l'autre gelait...."

 

 

Eglise Saint Louis de Lorient

 

Renée LE GOURRONC née à Port-Louis du Morbihan le 3 janvier 1689, fille de Patern, (procureur de la baronnie du Faouet ?), et de Marie SALMON, (sœur de Marguerite LE GOURRONC, fille aînée de Patern, née le 21 avril 1680 qui se marie en 1716 avec Balthazar de PAGES) épouse à Port-Louis le 20 janvier 1710, Antoine BOUCHER (dit plus tard « des Forges »), né à Brest vers 1679, fils de Jean BOUCHER, qui est de 1710 à 1715 major des gardes-côtes en garnison à Groix. Ils auront deux enfants nés à Port Louis: Marie Renée, née le 20 décembre 1711 et Antoine Marie, né le 7 avril 1715 qui ayant fait ses études à Port-Louis (Morbihan) et après avoir été ingénieur aux Indes, fut gouverneur des îles Mascareignes. Il fortifie l'Île-de-France et prit part au siège de Madras (l'un des vainqueurs de ce siège).

 

Renée mourut à Port-Louis du Morbihan le 23 mai 1715 probablement des suites de la naissance de Antoine Marie, et ne semble jamais s'être rendue aux îles Mascaraignes comme cela a pu être écrit dans un article de la "Chaloupe". Toutefois, il y a bien des "Gouzerongue" a l'île Maurice.

 

 

acte de baptême d'Antoine BOUCHER et acte de décès de sa mère, un mois plus tard


 

Avant son mariage avec Renée, Antoine BOUCHER (procureur fiscal, Secrétaire ?), s'était rendu à l'Ile Bourbon pour le compte de la Compagnie des indes . Là il a une liaison vers 1708 avec Marie TOUCHARD, jeune veuve, née le 13 mai 1679, à Saint-Paul, (Ile Bourbon), femme au foyer. Ils auront un enfant : A

ntoine TOUCHARD, né le 3 septembre 1709 (qui sera cultivateur, et qui se mariera en février 1730, à Saint-Paul, avec, Elisabeth MOLLET, née le 11 mars 1710, Saint-Paul, femme au foyer. Antoine meurt le 24 septembre 1791, Saint-Leu, 974).

 

Celle-ci a été mariée une première fois le 23 septembre 1696, (à Saint-Paul), à Henry GRIMAUD, né vers 1660, dans l'évêché de Blois, ancien corsaire, capitaine, mort en 1702, à Calicut, Indes et se remariera le 11 février 1716, (à Saint-Paul), à François LAUTRET, né le 4 septembre 1682, à Saint-Paul, cultivateur, mort le 18 mars 1744 à Saint-Paul. Elle décèdera le 23 octobre 1753, Saint-Paul.

 

Antoine BOUCHER (des Forges) se remarie après le décès de Renée LE GOUZRONC, le 23 novembre 1716, à Lorient avec Gilette Charlotte DUHAMEL, née le 18 mai 1698. Il retournera (comme gouverneur ?) à l'île Bourbon, puisqu'il y décède le 1 décembre 1725, à Saint-Paul.

 

 

 

Le 28 février 1710 naissance à Groix d'Étiennette (baptisée du prénom de Stéphenne) LE DREF (409) fille de Jacques LE DREF (818) et de Jeanne Guillaume.

 

Le 14 octobre Louis XIV a un très pressant besoin d'argent pour poursuivre la guerre de Succession d'Espagne. Il impose au 1/10ème tous les revenus à titre provisoire; supposant que le faible rendement des impôts est dû à ce que les propriétaires ne fournissent pas au fisc, une exacte énumération de leurs biens, il publie une ordonnance prescrivant à tout possesseur de domaines de faire la déclaration de ce qu'il détient. On devine ce que peuvent être de semblables déclarations, sans contrôle sérieux. On ne vise pas à l'opulence. Catherine Le GAL a soin de mettre en relief ses maisons ruinées et brûlées par les Hollandais :

"Je soussignée dame Catherine LE GAL, dame de Quermartin (Ker martin) pour obéir à la déclaration du Roy du 14 octobre dernier (1710), vérifiée au parlement de Bretagne, le 17 novembre, et suivant l'ordonnance de Monsieur l'intendant de la province du jour 17 novembre dernier, le tout lu et publié au prosne de la grande messe de l'Église, paroisse de St-Tudy, évêché de Vannes, le 14 décembre. Je déclare posséder ce qu'en suit en ladite paroisse de St-Tudy. Savoir :

- une maison ruinée brûlée par les hollandais et inhabitée qui a son jardin et verger, cour close, écurie et son colombier et courtil à fillasse (1) qui est affermée à Paul JACOB, pour cy ...12 livres.

- une autre maison, aussi bruslée par les hollandais avec la cour close, verger, jardin, courtil, petit parc de lande joignant un petit pré, affermée à JACOB pour 12 livres. Dessus lesquels je paie à Monseigneur le prince de Guéméné 2 minots froment et 2 minots avoine.

- une autre maison couverte d'ardoises affermée à Mlle MELLO, pour en payer par an ….5 livres.

- une tenue à la tierce gerbe, sur laquelle on paye à M. Le Prince 1 minot froment et 1 minot avoine.

- une autre tenue, à Quilhuit, abandonné par les rentes qu'elle paye à mon dit Seigreur le Prince.

- une autre tenue, au bourg, possédée par... pour en payer 1/2 minot de froment autant d'avoine et 4 livres en argent et qui double tous les 3 ans.

- au village de Stancporlaye. Une chef de rente deub par Julien STEPHAN et consorts pour en payer par an 30 livres, etc. ...

 

Faite pour estre fourni au syndic et aux marguilliers de la paroisse de St-Tudy pour la remettre en mains de Monsieur Belle Fontaine Jean, Receveur des octrois, en l'évêché de Vannes".

 

Le syndic et les marguilliers représentent les futurs Conseillers municipaux; ils sont chargés d'administrer les revenus de la paroisse. Le prévôt de Groix n'est, en somme, qu'un simple officier de police rurale, chargé de veiller au maintien des droits du prince de Rohan, de recueillir ses rentes, de rappeler aux vassaux leurs obligations. Au commencement du XVIlè siècle, LEMEUR a affermé la charge de prévôt de Groix à la famille des Cosnoal, possesseurs héréditaires de la prévôté.

 

Voici un type des reçus délivrés par le prévôt aux habitants,:

"Comme prévôt de la prousté de lille de Groy, je reconnais avoir reçu de Richart LESLÉ..., le nombre de trois minots froment et trois minots d'avoine et les cinq minots de froment et autant d'avoine qu'il me restait de l'année précédente avec les droits dont je le quitte sauf la courante et tous les autres droits. Fait à Groye, 4 septembre 1727, Lemeur".

 

Le prévôt perçoit toutes les redevances dues en nature au prince de Rohan, mais il ne s'occupe pas des droits du suzerain sur les actes de vente. Toutes les fois que l'on mentionne certaines terres, on a soin de stipuler qu'elles doivent des rentes de "vente" payables au Receveur de la principauté, Dans un acte passé à Hennebont, en juillet 1712, on lit: "... terres situées au dit Isle de Groix et ailleurs, et subjet à devoir de lotz et ventes au prince de Guéméné relevant du fief et principauté de Pont-Scorff'. Ces droits assez élevés, étaient perçus par le titulaire de la recette de la principauté ou par son remplaçant comme l'indique un acte de 1712: "... faisant pour Monsieur de Roscouet, fermier général de la principauté de Guéméné".

 

Donc, le prévôt collecte les dîmes pour le prince, tandis que le syndic reçoit les impôts d'État. Les malheureux grésillons s'épuisent à acquitter des dettes.

 

 

 

 

Le 30 mai 1711, le "St Louis" commandé par H. Bouynot appareille de Port-Louis. Retour en France (à Port-Louis?) en mai 1715. 17 mariages sont célébrès à Groix.

 

Le 14 avril, l'héritier du trône est décédé. Le Grand Dauphin avait 50 ans après le décès de ses deux autres frères (Duc de Bourgogne, Duc de Bretagne). Pour succéder à Louis XIV, il ne reste plus que son dernier arrière petit-fils, le fils du Duc de Bourgogne, né en 1710.

 

En 1712, 9 mariages sont célébrés à Groix.

 

Alors que 13 mariages sont célébré à Groix, le traité d'Utrecht qui met fin à la guerre en janvier1713 porte un coup très dur aux possessions françaises en Amérique et met fin à cette grande activité commerciale des Français sur les littoraux de l'Amérique espagnole. La première mesure de ce traité consistait, à exclure les Français du commerce du Pérou. Malgré l'interdiction émise par le congrès d'Utrecht, les Malouins poursuivent le trafic, et 62 navires furent envoyés entre 1713 et 1724.

 

La France abandonne à l'Angleterre le territoire de la baie d'Hudson, l'Acadie sauf les îles situées à l'entrée du Saint-Laurent (l'Acadie avait été une base redoutable pour la guerre de course), Terre-Neuve et les îles adjacentes, c'est-à-dire Saint-Pierre-et-Miquelon (sous réserve d'un droit de pêche et de séchage).

 

Aux Antilles, la France perd l'île de Saint-Christophe mais conserve toutes ses autres colonies. La prospérité antillaise n'est pas atteinte et le régime de l'exclusif est renforcé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Louis XIV sur son lit de mort avec son petit-fils à son chevet

sauf ceux de l'Église, bien évidemment

Le recteur les collecte pour lui-même, Si encore leur curé, pensionnaire de 500 livres, titulaire d'importants droits de dîmes, ne leur faisait pas payer ses interventions sacerdotales. Mais sacrifier le casuel, ce serait renoncer à des rétributions légitimes en somme et considérables. Il y a de riches baptêmes, de pompeux mariages... Il y a aussi des mariages plus modestes, 11 ont lieu en cette année 1710.

 

 

François LE GOUZRONC (768), fils de Laurent (1 536) (qui meurt le lundi 22 août 1718 à l'âge de 65 ans), et de Françoise E(Z)VEN (1537) (qui meurt le mardi 22 mars 1718 à l'âge de 70 ans), épouse Catherine LE GOUZRONC (769), l'enfant légitime de Jacques et d'Yvonette LE MAREC, le lundi 16 janvier à Groix, Ils habiteront à Créhal bras. Il est alors âgé de 24 ans. Elle a 22 ans. Le mariage est célébré par Messire Yve UZEL, recteur qui signe seul. Le registre. Les bans ont été publiés les 23, 30 octobre et 6 novembre. Le décret de justice autorisant le mariage ne porte pas de mention de date. Les témoins sont Laurent LE GOURONC, père de l'époux, Alexandre LE GOURONC, oncle paternel, Joseph LE DAVIGO, cousin germain maternel et Jan BERNARD, beau-frère. Ce couple aura au moins sept enfants: Jacques (384), né en 1715,- Laurent (GG-4.4b.1.5.2) qui meurt le mardi 15 novembre 1718, il a moins d'un an. (Le père, la mère et le fils de François meurt la même année à quelques mois d'intervalles) - Marie Anne (GG-4.4b.1.5.3) - Paul (GG-4.4b.1.5.4) qui meurt le lundi 20 décembre 1723, il a moins d'un an. - Jacques François (GG-4.4b.1.5.5), né en 1726 ? - Yves (GG-4.4b.1.5.6) - Angélique (GG-4.4b.1.5.7) qui meurt vendredi 24 avril 1739, à l'âge de 6 ans. François a 50 ans. et peut-être un Thomas né en 1726 ?

 

Jacques (384), Jacques, François et Thomas embarqueront pour des voyages de la Compagnie des Indes.

 

10 mariages sont célébrés à Groix en 1714.

 

Mort de Louis XIV le 1er septembre 1715, il a 76 ans. Durant son règne, l'arsenal de Lorient n'a lancé que 20 bateaux.